Les
ULIS |
réalisations |
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APRÈS
L'UPI
La
"plate-forme" implantée au LP Fénelon (17) |
Ne
pas créer de filières, c'est à la fois l'un des avantages
et l'un des inconvénients de l'intégration scolaire. Il y a quelques
années, la principale question était : et après la CLIS ?
Aujourd'hui la question s'est déplacée, elle porte sur |
La
"plate-forme" présentée ici constitue une réponse
parmi d'autres à la question portant sur le devenir
des jeunes à la sortie de l'UPI. |
Cette
plate-forme s'inscrit dans une histoire. La première étape remonte à la création de la clis/sessad de l'école
Descartes, à La Rochelle, classe accueillant des enfants de 6à 9 ans porteurs d'un retard mental et travaillant en partenariat avec le sessad
de l'ADAPEI. Cette première classe fut suivie d'une seconde clis/sessad
(9-12 ans) à l'école Berthelot puis d'une
UPI au collège Albert Camus. C'est dans cette
logique que les parents et les responsables de l'ADAPEI - plusieurs des parents
avaient eux-mêmes des engagements dans l'association - furent amenés à s'interroger sur la suite à donner à l'UPI. |
Cette "plate-forme" compte aujourd'hui (année 05-06) huit jeunes de
plus de 16 ans, accompagnés par deux éducatrices spécialisées. |
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Le
directeur de la Plate-forme : pourquoi une "plate-forme" plutôt
qu'une UPI ? |
Institut
Médico-Educatif Le Breuil
ADAPEI
rue Bichonne
17230 SAINT
OUEN D'AUNIS
05 46 37 04 13
Directeur : Jean-Pierre Slosse
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Précisons
d'emblée que le terme de plate-forme n'a rien d'officiel ni d'administratif. Mais cette appellation locale signifie
qu'on a expressément rejeté le principe d'une UPI en Lycée.
Précisons aussi, car ceci explique en partie cela, que cette plate-forme
accueille des jeunes présentant un retard mental moyen ou moyen/léger,
conformément à l'agrément de l'IMPRO.. |
Deux principes ont donc été retenus. |
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1.
la scolarisation proprement dite s'arrête à 16 ans. |
Les
jeunes qui composent la population de la plate-forme ne seront jamais entièrement
autonomes, ils auront toujours besoin d'un étayage important. Poursuivre
une scolarisation interminable serait entretenir l'illusion qu'ils
ne sont pas handicapés. Le principe d'une inscription à l'IMPRO
a donc été décidé. |
Mais
les jeunes ne retourneront pas pour autant à l'IMPRO : c'est l'IMPRO qui
viendra à eux. Ils ne seront pas des lycéens comme les autres, poursuivant
les mêmes objectifs, parce que les capacités et les besoins sont
différents. Ils n'en seront pas moins maintenus auprès des jeunes
de leur tranche d'âge, ils vivront avec eux, ils se retrouveront parfois
- nous le verrons - sur des projets communs. D'où l'idée de cette
"plate-forme" en LP plutôt que d'une UPI qui n'aurait guère
de sens. |
La
plate-forme permet en particulier de travailler sur le collectif et pas seulement
en individuel, même si les parcours sont individualisés. Et dans
cette perspective, il paraît judicieux de maintenir une certaine cohérence
des handicaps. Chaque handicap en effet pose des problèmes différents
|
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2.
Vers la formation professionnelle et vers l'autonomie sociale. |
Les
objectifs de la plate-forme s'imposent assez naturellement : conduire les jeunes
vers la meilleure autonomie sociale possible et entrer dans l'idée de professionnalisation.
Encore faut-il trouver les voies pour y parvenir. De ce point de vue, l'implantation
de la plate-forme dans un LP est également constitutive du projet,
même si une partie des actions éducatives - découverte de
la ville, stages professionnels - s'exerce hors du LP. Le contexte du LP, en tant
que structure institutionnelle et en tant que lieu d'échanges entre jeunes,
fournira en effet le support d'un certain nombre de ces actions éducatives
où les éducateurs ne sont pas seuls avec
leurs élèves mais jouent au contraire le plus souvent un rôle
de médiation et d'interface. |
Jean-Pierre
SLOSSE, Directeur du Pôle Enfance de l'ADAPEI 17 Avril 06 |
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POINTS
DE VUE DES ACTEURS |
Les
éducatrices de la Plate-forme |
La
plate-forme accueille actuellement 8 jeunes de 16 à 20 ans : 5 garçons
et 3 filles qui présentent des retards moyens et sont issus des dispositifs
d'intégration : UPI et autres structures telles que l'hébergement
intégré de l'IME du Breuil. |
Le
lycée Fénelon, par la mise à disposition d'un local en son
sein est un partenaire privilégié, permettant une mise en uvre
réelle de la notion d'intégration. |
Situé
au cur de la ville, il permet un accès aux transports collectifs
et à toute l'économie locale |
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Quelques
exemples
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C.,
présent à la plate-forme depuis Septembre 2004, stimulé par
ses camarades inscrits au Greta a pu exprimer, l'année dernière,
le désir d'apprendre à lire. Il se rend désormais seul, 2
fois par semaine, en ce lieu. Parallèlement, il poursuit les travaux
pratiques d'une formation en restauration, 2 fois par semaine au lycée
Doriole de La Rochelle, entrecoupée de stages en milieux ordinaires (écoles,
foyers logements
) |
R.,
arrivé en Septembre 2005 bénéficie d'un emploi du temps aménagé.
Il travaille tous les mardi avec l'homme d'entretien à l'IMP de Port Neuf.
Tous les jeudi, il part avec un groupe d'IMPro pour entretenir la réserve
d'Yves. Le reste de la semaine, il vient à la plate-forme afin de développer
son autonomie au quotidien autour de nos principaux objectifs : se déplacer,
consommer, communiquer, gérer son temps libre et connaître son environnement
|
L.,arrivée
en septembre 2005, n'est encore pas inscrite dans un projet professionnel car
elle est encore très immature. Notre travail avec elle est centré
sur le maintien des acquis scolaires, l'apprentissage de l'autonomie dans ses
déplacements et surtout sur l'ajustement de son comportement selon les
situations. |
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Notre
mission éducative |
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Dans l'enceinte du lycée |
-
Consolidation et développement du scolaire (lecture, écriture, calculs,
géographie, informatique
). - Accompagnement éducatif autour
de la socialisation au self, à la cafétéria, aux temps de
pause
- Travail de médiation et d'information auprès des
élèves et des professeurs concernant le handicap. - Travail
de partenariat avec des classes de BEP et des professeurs par l'intermédiaire
de différentes intégrations : sport, arts plastiques
|
Cette
année, notre travail de partenariat avec un groupe d'élèves
de BEP Carrières Sanitaires et Sociales se finalise par un voyage à
Paris. Une partie du budget nécessaire à ce voyage a été
prise en charge grâce à différentes actions communes telles
que : - confection et vente de gâteaux, - création et vente
de mosaïques (miroirs et dessous de plats
). |
Ce
séjour nous permettra d'évaluer les compétences des jeunes
(autonomie, comportement, adaptation) dans un autre contexte urbain. |
|
A l'extérieur du lycée |
-
Travail de repérage dans la ville et les quartiers environnants, à
pied, en bus, à vélo pour aboutir à une totale indépendance, -
Eveil à la culture, aux loisirs par l'intermédiaire de concerts
(JMF), expositions, visite de musées, cinéma
- Travail
de prospection pour trouver de nouveaux lieux de stage (mairie, CDA, petites entreprises,
CAT, foyers, CCAS
), - Partenariat avec les employeurs et les équipes
accueillantes (évaluations et bilans de stage
). |
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Delphine
DESPERNET et Pascale ROY, éducatrices spécialisées Mai
2006 |
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|
Le
professeur d'enseignement technique du LP |
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Un
cadre favorable : le PPCP |
Six
élèves de ma classe de BEP carrières sanitaires et sociales
travaillent avec les jeunes de la "plate-forme" tous les jeudi après-midi,
dans le cadre de leur PPCP (Projet Pluridisciplinaire à Caractère
Professionnel). C'est un temps que le professeur gère assez librement et qui a pour objet la connaissance d'un milieu professionnel,
en l'occurrence le travail auprès des handicapés et la connaissance
du métier d'éducateur. (D'autres élèves
travaillent par exemple en Maison de retraite). |
Lycée
Privé Fénelon
36 rue Massiou
17000 LA ROCHELLE
05 46
41 04 20 |
|
Je
dirai d'abord que pour moi, ces deux heures hebdomadaires sont un vrai bonheur
! A côté de mes élèves trop souvent blasés je
rencontre à la plate-forme des jeunes encore enthousiastes, prêts
à s'émerveiller, et qui ont envie d'apprendre
|
Les
élèves demandeurs étaient plus nombreux, les six qui ont
été retenus l'ont été sur lettre de motivation. Ils
ont bien accroché. Outre les deux heures de temps scolaire, qu'ils passent
à la plate-forme, ils y retournent volontiers par exemple entre midi et
deux heures. |
L'objectif
du PPCP est de mieux saisir les besoins de ce milieu professionnel. Les éducatrices
travaillent sur six thèmes. A l'origine, leur demande envers nous portait
sur trois de ces thèmes : les déplacements, la communication et
la consommation. Ce ne sont pas les élèves de la plate-forme qui
viennent dans nos classes, ce sont nos élèves qui vont participer
aux activités de la plate-forme. |
Il
y a eu par exemple la collecte de livres pour le Bénin : nos élèves
et les jeunes ont fabriqué des affiches, ceux qui savent lire ont recopié
des mots sur l'ordinateur
Les élèves travaillent souvent par
deux, cela s'est fait naturellement, par affinité
Il peut y avoir
aussi des accompagnements à l'extérieur, par exemple pour faire
les courses ou, comme l'an dernier, pour travailler sur les déplacements
en ville. Nos élèves accompagnaient les jeunes en bus, en restant
un peu en retrait. Nos élèves le faisaient volontiers, n'étaient
pas gênées. |
|
Une
progression naturelle |
Je
constate les progrès des jeunes. Je songe à un jeune qui, la première
fois qu'il est venu dans l'atelier cuisine du collège, s'est appuyé
contre un réfrigérateur et n'en a pas bougé. Aujourd'hui,
il met directement la tenue professionnelle, il sait préparer le plan de
travail, on n'a pas besoin de le pousser
|
Il
est intéressant de voir comment cela a commencé. Au départ,
une jeune fille de la plate-forme venait dans l'une de nos classes, en puériculture,
elle était très heureuse et nos élèves étaient
heureuses de l'encadrer. Et cette classe préparait un séjour nature
de fin d'année, pour des activités sportives, et nous nous sommes
demandé pourquoi ne pas emmener tout le groupe des jeunes. Alors s'est
posé le problème du financement, et c'est ainsi que certaines activités
ont démarré. Nous sommes partis toute une semaine, nos élèves
accompagnaient les jeunes, et l'idée est venue d'inclure cette action dans
le PPCP. |
Cela
s'est fait naturellement. C'est ainsi que le groupe a trouvé progressivement
une place dans le LEP. Il y avait aussi des échanges avec d'autres classes.
Une collègue a emmené les jeunes voir avec sa classe une pièce
de théâtre au vélodrome. Un autre professeur, dans le cadre
des "mentions complémentaires" d'aide à domicile, a intégré
deux jeunes dans un groupe de broderie
Ce sont là des actions plus
ponctuelles. Nous, nous avions la chance, avec le PPCP, de pouvoir disposer de
temps. Et nos élèves en font plus, parce qu'elles ont appris à
connaître les jeunes. Mais c'est aussi l'accueil
de la plate-forme, la manière dont les éducatrices ont
su intégrer nos élèves, qui a fait
que nos échanges se sont développés. En outre,
nos élèves sont intéressées aussi, au plan professionnel,
par la travail auprès des éducatrices. |
|
Des
évolutions de part et d'autre |
Ce
qui m'a frappé, sur ces trois années, c'est l'évolution des
jeunes. Certes, ils sont handicapés, ils ont besoin d'être accompagnés,
soutenus
Et quand nous avons visité l'IME, j'ai bien vu qu'un certain
nombre des jeunes de l'IMPRO, dans l'état actuel des choses, ne pourraient
pas bénéficier d'une intégration du type de celle de la plate-forme.
Mais il est vrai aussi qu'il y a des évolutions
Aujourd'hui, par
exemple, on peut envoyer des jeunes en ville alors que cela n'aurait pas été
possible il y a trois ans
|
Je
reviens aux activités liées au financement. Pour cette fin d'année,
par exemple, nous préparons un voyage à Paris. Il y a un financement
du lycée et un financement de l'IME, mais les jeunes avec nos élèves
fabriquent aussi des objets à vendre, mosaïques, pots décorés,
guirlandes, gâteaux
La vente des gâteaux met les jeunes en contact
avec l'ensemble des jeunes du LP, et pour la communication, c'est très
positif
|
Ainsi,
c'est un regard différent qui est porté sur le handicap, par les
élèves, mais aussi par les professeurs. Les élèves
n'ont pas peur du handicap, ils n'ont pas honte d'être dans la cour ou dans
la rue et d'aller dire bonjour aux jeunes, ou d'aller tenir ensemble, un dimanche,
un marché de Noël, alors qu'au départ, la première année,
certains évitaient de les regarder. Il y avait des enseignants qui n'étaient
pas non plus tout à fait à l'aise. C'est ce qui arrive quand on
ne connaît pas
|
Aujourd'hui,
les élèves se sentent responsables, ils sont attentifs
aux besoins des jeunes. Ils cherchent une réponse adaptée. Des liens
amicaux et de la confiance s'installent entre eux et les jeunes. |
Les
élèves ont parfois rencontré des difficultés à
comprendre les jeunes (langage ou comportement). Ils ne savaient pas trop comment
réagir. Ils ont alors cherché des réponses auprès
des éducatrices. Ils ont été surpris de leurs capacités
aussi. Un jeune connaît par coeur les paroles d'un grand nombre de chansons,
d'autres se sont montrés très minutieux au cours des activités
de bricolage, une dessine très bien.... L'enthousiasme des jeunes est facilement
communiqué aux élèves qui s'investissent d'autant plus. |
|
Des
démarches différentes |
Nos
démarches mutuelles nous enrichissent. Les jeunes du groupe ne pourraient
pas être traités comme nos élèves. Et on ne voit pas
ce qu'ils pourraient faire, en temps ordinaire, dans une classe de trente élèves.
D'ailleurs ce qui nous frappe le plus, et cela a même étonné
nos élèves, c'est la différence entre un projet
de classe, qui est le projet commun des élèves, et la
manière dont les éducatrices doivent construire un projet
individuel pour chaque jeune
Cela nous a particulièrement
frappé quand nous avons visité l'IME. Ce sont vraiment des démarches
différentes. La formule de la plate-forme me paraît donc tout à
fait pertinente. Ceci dit, je ne préjuge pas de l'avenir
Dans l'immédiat,
j'espère que prochainement il sera possible d'attribuer à la plate-forme
un local un peu moins à l'écart et mieux situé auprès
de nos classes
! |
Propos
recueillis auprès de Mme Annie LIVET, professeur en BEP Carrières
Sanitaires et Sociales Mai 06 |
Et
à la sortie ? |
Note
ISP |
A la sortie
de la Plate-forme, les jeunes peuvent éventuellement bénéficier
des structures d'accompagnement de l'ADAPEI - CAT - micro-structure d'hébergement
+ CAT - SAVS : service d'aide à la vie sociale. Le SAVS est un service
assurant un accompagnement auprès de la personne handicapée et autant
que de besoin auprès des employeurs. |
Evolutions
mars
07 |
Note de M
Richet, chef de service Ce dispositif fonctionne depuis 4 ans Les évaluations
effectuées montrent que la plupart des adolescents accompagnés à
la Plate forme sont sortis vers le milieu de travail adapté. Je rappelle
que nous accueillons des adolescents présentant un retard mental moyen. Malgré
ce constat, nous souhaitons aujourd'hui réfléchir plus en avant
l'accès à la formation professionnelle. |
é |
Echanges autour de l'accompagnement post-upi |
Nathalie
Plaute 30/05/06 |
Pourquoi
une affectation en IME plutôt qu'en SESSAD ? |
J'ai
lu dans votre site la page sur la plate-forme du LP Fénelon, mais j'aimerais
savoir pourquoi les jeunes restent affectés en IME plutôt que suivis
par un SESSAD ? |
Réponse
ISP 03/06/06 |
On peut en
effet se poser la question, dans la mesure où les jeunes qui fréquentent
la plate forme du LP Fénelon ne fréquentent pas l'IME : il semble
que les modalités d'intervention des personnels de l'IME, hors de l'établissement,
correspondent plutôt à celle d'un SESSAD... Et il semble aussi que
pour les parents, au moins vu de l'extérieur, une inscription en LP avec
suivi SESSAD serait plus gratifiante qu'une inscription en IME... Mais on peut
avancer quelques arguments pour expliquer la position qui a été
adoptée. |
La
première réponse est celle qui est fournie par le directeur de l'ADAPEI
: ne pas leurrer les parents en faisant comme si les jeunes poursuivaient une
scolarité en LP. En fait, la plate-forme se soucie surtout de leur avenir
et de leur insertion professionnelle. La plupart des jeunes de la la plate forme
auront encore besoin, devenus adultes, d'un accompagnement de type SAVS (Service
d'Aide à la Vie Sociale).voire d'une orientation en CAT. Leur handicap
ne leur permettra pas d'être suffisamment autonomes pour s'en dispenser.
Les parents, qui ont participé à la mise en place de la plate-forme,
en sont conscients. |
On
précisera aussi que plusieurs de ces jeunes bénéficient actuellement
d'un hébergement dans les structures de l'IME, même s'il s'agit d'appartements
en ville et non pas d'un regroupement dans les locaux ordinaires de l'IME. |
Les
éducateurs que j'ai rencontrés justifient aussi cette disposition
par les contraintes auxquels ils s'étaient heurtés quand ils intervenaient
dans le cadre du sessad auprès d'une upi en collège : la moindre
sortie, fût-ce avec un ou deux élèves, exigeait des justifications
auprès des autorités du collège et des autorisations administratives
préalables. Dans la mesure où les jeunes ne sont pas affectés
au LP, ils jouissent d'une plus grande liberté de manoeuvre. |
Il
y a peut-être une autre raison encore, qui serait que le prix de journée
obtenu dans le cadre de l'IME est plus élevé que celui qui serait
attribué pour les jeunes d'un sessad, ce qui permet un encadrement plus
conséquent. |
ISP 20/01/07 |
Mais
on pourrait peut-être retourner la question : pourquoi ne serait-ce pas
tout l'établissement (IMPRO) qui opérerait un mouvement dans le
sens de l'intégration et de l'insertion socioprofessionnelle plutôt
que de devoir créer pour cela un service spécialisé annexe
tel qu'un sessad ? |
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Mise
à jour : 31/07/08
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