|  Circ. n° 2010-088 du 18 juin 2010
 Dispositif collectif au sein d’un établissement du second degréCirculaire 
                  ministérielle. B.O.n°28 du 15 juillet 2010
 NOR MENE1015813C
 La 
                    présente circulaire abroge et remplace la circulaire n° 2001-035 du 21 février 2001.
 |  M. 
                Luc CHATEL Ministre de l'Education nationale
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            | abrogée par la circulaire 2015-129 du 21 août 2015 | 
          
            | On 
              trouve cette circulaire sur  : http://www.education.gouv.fr/cid52478/mene1015813c.html
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            | ècommentaire 
              de la circulaire page : les ulis | 
          
          
            |  | 
          
            | La loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la
              citoyenneté des personnes handicapées, pose le principe de scolarisation prioritaire des élèves
              handicapés en milieu scolaire ordinaire,  la scolarisation en
              milieu spécialisé étant l’exception. | 
          
            | Les articles D.351-3 à D.351-20 du code de l’éducation précisent les modalités de mise en oeuvre des
              parcours de formation des élèves présentant un handicap. | 
          
            | Dans le second degré comme dans le premier, l'état de santé ou la situation   de handicap de certains élèves peuvent générer une fatigabilité, une lenteur,   des difficultés d'apprentissage ou des besoins pédagogiques spécifiques qui ne   peuvent objectivement être pris en compte dans le cadre d'une classe   ordinaire. Ces élèves ont besoin de modalités de scolarisation plus souples et   plus diversifiées sur le plan pédagogique, qui leur sont proposées par les   unités pédagogiques d'intégration (UPI) depuis 1995 au collège et   2001 au lycée. | 
          
            | A compter du 1er septembre 2010, tous les dispositifs collectifs implantés en collège et en lycée
              pour la scolarisation d'élèves en situation de handicap ou de maladies invalidantes sont dénommés unités localisées pour l'inclusion scolaire (Ulis) et constituent une des modalités de mise en
              oeuvre de l’accessibilité pédagogique pour ces élèves. | 
          
            | La présente circulaire a pour objet d’actualiser les indications relatives aux modalités d’organisation et
              de fonctionnement des dispositifs collectifs de scolarisation des élèves handicapés dans le second
              degré. | 
          
          
            | 1. L’ULIS, une réponse adaptée aux besoins de certains élèves en situation de handicap. | 
          
            | 1.1 L‘intitulé des ULIS correspond à une réponse cohérente aux besoins d’élèves handicapés
              présentant des : - TFC : troubles des fonctions cognitives ou mentales (dont les troubles spécifiques du langage écrit et
              de la parole)
 - TED : troubles envahissants du développement (dont l’autisme)
 - TFM : troubles des fonctions motrices (dont les troubles dyspraxiques)
 - TFA : troubles de la fonction auditive
 - TFV : troubles de la fonction visuelle
 - TMA : troubles multiples associés (pluri-handicap ou maladie invalidante)
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            | Ces dénominations ne constituent pas, pour les Ulis, une nomenclature   administrative. Elles permettent à l'autorité académique de réaliser une   cartographie des Ulis en mentionnant les grands axes de leur organisation et   offrent à l'ensemble des partenaires une meilleure lisibilité. | 
          
            | 1.2 Les Ulis possèdent trois caractéristiques qui leur confèrent une   place essentielle dans l'éventail des réponses que l'Éducation nationale apporte   aux besoins des élèves handicapés dans le second degré : - Elles constituent un dispositif collectif au sein duquel certains élèves   handicapés se voient proposer une organisation pédagogique adaptée à leurs   besoins spécifiques et permettant la mise en œuvre de leurs projets   personnalisés de scolarisation. - Elles sont parties intégrantes de l'établissement scolaire dans lequel   elles sont implantées. Les élèves scolarisés au titre de l'Ulis sont des élèves   à part entière de l'établissement et leur inscription se fait dans la division   correspondant à leur projet personnalisé de scolarisation (PPS). - Dans le cadre du bassin de formation et en vue d'offrir aux élèves un   choix plus étendu de formations professionnelles, l'Ulis peut être organisée   sous la forme d'un réseau regroupant plusieurs lycées professionnels. L'objet de   l'Ulis en réseau est de mutualiser les lieux de formation possibles afin de   faciliter la mise en adéquation du projet professionnel du jeune avec son projet   personnalisé de scolarisation.
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            | 1.3 L'inscription d'un élève handicapé dans un établissement   scolaire au titre d'une Ulis nécessite obligatoirement une décision de la   commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH).   L'enseignant référent prépare l'arrivée du jeune dans l'Ulis en transmettant aux   membres de l'équipe de suivi de la scolarisation les éléments du PPS, notamment   les évaluations scolaires. | 
          
          
          
            | 2. L’Ulis, une organisation et un fonctionnement cohérents | 
          
            | 2.1 Les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’Ulis sont conçues aux fins de mettre en
              oeuvre les PPS des élèves. Ces derniers ont vocation à suivre 
              les cours dispensés dans une classe ordinaire de l’établissement correspondant au niveau de
              scolarité mentionné dans leur PPS. Toutefois, lorsque les objectifs d’apprentissage envisagés pour
              eux requièrent des modalités adaptées nécessitant un regroupement et une mise en oeuvre par le
              coordonnateur (voir infra), elles le seront dans un lieu spécifique, répondant aux exigences de ces
              apprentissages (matériels pédagogiques adaptés, conditions requises d’hygiène et de sécurité). 
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            | De ce fait, il est souhaitable que le nombre d’élèves scolarisés au titre d’une Ulis ne 
              dépasse pas dix. | 
          
            | 2.2 L’existence d’une Ulis dans un établissement ou d’une ULIS en réseau avec un établissement
  « tête de réseau » nécessite : - un projet de l’Ulis, partie intégrante du (ou des) projet(s) d’établissement : le projet de l’Ulis
              permet d’articuler les PPS des élèves concernés entre eux et avec le projet d’établissement. Ce projet
              concerne et implique tous les professionnels de l’établissement ; il répond aux mêmes exigences
              d’évaluation que le projet d’établissement. Les élèves de l’Ulis participent aux activités organisées
              pour tous les élèves dans le cadre du projet d’établissement.
 - un cadre conventionnel : les différents partenaires associés à la création de l’Ulis formalisent leur
              engagement par la signature d’une convention qui précise les conditions de la participation de chacun
              et définit les obligations spécifiques de chaque partie.
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            | 2.3 Le fonctionnement de l’Ulis est placée sous la responsabilité du chef d’établissement qui : ·  procède à l’inscription des élèves dans l’établissement après notification de la décision de la
              CDAPH désignant le collège ou le lycée dans lequel l’élève sera scolarisé ;
 ·  veille au respect des orientations fixées ;
 · intègre dans la dotation horaire globale, les moyens nécessaires pour   assurer les enseignements aux élèves de l'Ulis. Il s'assure de la régularité des   concertations entre les intervenants ;
 ·  organise l’évaluation du projet.
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            | 3. L’Ulis, des ressources humaines mobilisées. | 
          
            |  | 3.1 Le fonctionnement de l’Ulis engage tous les acteurs de l’établissement : |  | 
          
          
            | - Dans le cadre des activités de suivi et d'orientation des élèves,   instituées par le décret n° 93-55 du 13 janvier 1993, les enseignants exerçant   auprès des élèves de l'Ulis participent aux réunions des équipes de suivi de   scolarisation prévues à l'article L. 112-2-1 du code de l'Éducation. Selon les cas, le professeur principal et les   enseignants ayant en charge l'élève participent à ces réunions de l'ESS. Ils   sont désignés par le chef d'établissement. Celui-ci organise également autour du   coordonnateur les réunions portant sur le fonctionnement de l'Ulis. | 
          
            | - Le conseiller principal d'éducation veille à la participation des élèves   de l'Ulis aux activités éducatives, culturelles et sportives et à la bonne   organisation des temps de vie collective (restauration, permanence,   récréation). | 
          
            | - En lycée professionnel, le chef de travaux, par sa connaissance des   référentiels des diplômes, joue naturellement un rôle essentiel dans l'éclairage   du choix de l'orientation professionnelle de l'élève handicapé, les adaptations   pédagogiques dans le domaine de la formation professionnelle, la sécurisation   des plateaux techniques qui vont accueillir le jeune et la recherche de stages   en entreprise. | 
          
            | - Les personnels du service de promotion de la santé en faveur des élèves   et du service social scolaire, ainsi que le conseiller d'orientation-psychologue   contribuent au fonctionnement de l'Ulis. 
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            |  | 3.2 Le rôle du coordonateur est précisé : | 
          
            | - Chaque Ulis est dotée d'un coordonnateur chargé de l'organisation du   dispositif et de l'adaptation de l'enseignement. Cette fonction est assurée par   un enseignant titulaire du Capa-SH ou du 2CA-SH, membre à part entière de   l'établissement scolaire et des équipes de suivi de la scolarisation de chaque   élève handicapé. | 
          
            | - Le coordonnateur de l'Ulis est un spécialiste de l'enseignement auprès   d'élèves handicapés, donc de l'adaptation des situations d'apprentissage aux   situations de handicap. En tant que tel, sa première mission est, dans le cadre   horaire afférent à son statut, une mission d'enseignement face à élèves visant à   proposer aux élèves handicapés, quand ils en ont besoin, les situations   d'apprentissage que requiert leur handicap. Son expertise lui permet d'analyser   l'impact que la situation de handicap a sur les processus d'apprentissage   déployés par les élèves, aux fins de proposer l'enseignement le mieux adapté.   Tous les élèves de l'Ulis reçoivent un enseignement adapté de la part du   coordonnateur, pas nécessairement au même moment, que cet enseignement ait lieu   en situation de regroupement ou dans la classe de référence. En outre, le   coordonnateur organise le travail des élèves handicapés dont il a la   responsabilité en fonction des indications portées par les PPS et en lien avec   l'ESS. Enfin, s'il n'a pas prioritairement vocation à apporter un soutien   professionnel aux enseignants non spécialisés, il constitue cependant pour   l'établissement une personne ressource indispensable. | 
          
            | - L'enseignant affecté dans une Ulis est titulaire de l'option du Capa-SH   ou du 2CA-SH la mieux adaptée au projet du dispositif. Il appartient à   l'autorité académique compétente d'arrêter pour chaque Ulis la ou les options   qui ouvrent droit à exercer dans l'Ulis considérée, plusieurs options pouvant   permettre à un enseignant d'exercer la fonction de coordonnateur dans une Ulis   donnée en considération de ses caractéristiques et de son projet. | 
          
          
            | 4. L’ULIS, un dispositif dynamique pour la construction du parcours de l’élève handicapé. | 
          
            | Plus encore que pour les autres élèves, pour les élèves d'Ulis, la réussite   des phases d'orientation doit donner lieu à une préparation spécifique,   détaillée dans un volet dédié à l'orientation au sein du PPS. Ce volet, dénommé   projet personnalisé d'orientation (PPO) intégré au PPS, mobilise l'élève et sa   famille, les établissements d'origine et d'accueil et les autorités académiques,   au titre des procédures d'orientation et d'affectation qu'elles mettent en   place. Les élèves d'Ulis bénéficient des dispositifs de droit commun visant la   préparation à ces transitions : parcours de découverte des métiers et des   formations, accompagnement personnalisé, stages de remise à niveau ou   passerelles, entretiens personnalisés d'orientation et accompagnement   personnalisé mis en place dans les lycées (généraux et technologiques,   professionnels). | 
          
            | Une attention particulière est également portée à ce que les élèves de   l'Ulis bénéficient, lors de la passation des contrôles et des évaluations, des   aides et aménagements adaptés à leur situation. S'agissant de la préparation aux   examens, ces aides et aménagements doivent être compatibles avec les articles D. 351-27 à D. 351-32 du code de l'Éducation. Le chef d'établissement   veille à ce que les élèves soient informés au plus tôt des procédures leur   permettant de déposer une demande d'aménagements, et à ce qu'ils soient   accompagnés dans leurs démarches s'ils le souhaitent. | 
          
            | Enfin, la question du transport adapté des élèves d'Ulis, en particulier   vers le lieu d'un éventuel stage ou vers le lieu d'un enseignement disciplinaire   déterminé (EPS), doit faire l'objet d'une préparation minutieuse, notamment avec   les collectivités territoriales concernées. | 
          
            |  | 4.1 En collège : |  | 
          
            | - A l’instar des autres élèves, les élèves scolarisés en Ulis de collège sont détenteurs d’un livret
              personnalisé de compétences (LPC) dans lequel sont mentionnées les compétences du « Socle commun de connaissances et de compétences », validées tout au
              long de leur parcours.
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            | - Pour les élèves d'Ulis dont le PPS ne prévoit pas l'accès au diplôme   national du brevet, la passation du certificat de formation générale (CFG) est   proposée dans les conditions prévues par les articles D. 332-23 et suivants du code de l'Éducation. | 
          
            | · Les activités proposées à tous les élèves dans le cadre du parcours de découverte des métiers et
              des formations, dès la classe de 5ème, doivent être ajustées aux besoins spécifiques des élèves de
              l’ULIS. | 
          
            | - Pour les élèves dont le PPS prévoit à l'issue de la scolarité en collège   l'accès à une formation professionnelle qualifiante, des stages en entreprises,   organisés par voie conventionnelle (précisant notamment les modalités et le   financement des transports ainsi que l'aide humaine et matérielle éventuelle)   permettent de vérifier la pertinence du projet professionnel. | 
          
            | - Le conventionnement éventuel avec une Segpa ou un établissement   médico-social peut faciliter une première approche des champs professionnels en   proposant à l'élève des activités pré-professionnelles diversifiées. | 
          
          
            |  | 4.2 En lycée général et technologique : | 
          
            | - Pour les élèves d'Ulis dont le PPS prévoit la préparation d'un diplôme de   l'enseignement général ou technologique, l'équipe pédagogique, singulièrement le   coordonnateur de l'Ulis, accompagne le projet de poursuite d'études et prépare   les élèves aux conditions particulières de travail qu'ils rencontreront dans   l'enseignement supérieur. | 
          
            | - L'élève bénéficiera en outre de l'ensemble des dispositifs   d'accompagnement personnalisé, qui seront mis en œuvre à compter de la rentrée   scolaire 2010 dans le cadre de la réforme du lycée. | 
          
            | - L'enseignant référent prend contact le moment venu avec le correspondant   « handicap » de l'enseignement supérieur afin d'assurer la transition. | 
          
          
            |  | 4.3 En lycée professionnel (LP) : | 
          
            | - L'Ulis en LP est organisée pour rendre accessibles aux élèves handicapés   les formations qui y sont dispensées. Il est possible d'organiser l'Ulis dans un   réseau de lycées professionnels afin d'élargir l'offre de formation proposée aux   élèves handicapés. | 
          
            | Pour les élèves d'Ulis en LP dont le projet personnalisé de scolarisation   prévoit directement une insertion sociale et professionnelle en milieu protégé   ou en milieu ordinaire avec un accompagnement spécifique, une attention   particulière est portée : | 
          
            | . à la construction de compétences sociales et de l'autonomie en   appui sur le référentiel de l'enseignement de prévention-santé-environnement (B.O. n° 30 du 23 juillet   2009) ; | 
          
            | . aux connaissances et aux capacités qui structurent la 7ème   compétence du socle commun de connaissances et de compétences (annexe au B.O. n° 40 du   29 octobre 2009). | 
          
            | Le coordonnateur de l'Ulis développe, en lien avec les partenaires   accompagnant l'élève, des actions destinées à lui faire connaître les dimensions   de la vie sociale et professionnelle qu'il sera amené à rencontrer dans la   poursuite de son projet de formation et d'insertion. | 
          
            | - Les perspectives d'insertion professionnelle, pour les élèves handicapés   plus encore que pour les autres, dépendent fortement de la possibilité pour eux   d'effectuer des stages en entreprise. À cet égard, un partenariat avec les   Cap-Emploi peut s'avérer très utile. Dans le cadre de la mise en œuvre du PPS,   ces stages doivent permettre d'évaluer les potentialités de travail de l'élève   en situation professionnelle et donc de préciser son projet d'insertion. Comme   pour les autres élèves, la recherche de stages revient à l'équipe pédagogique en   lien avec le chef de travaux. Un conventionnement peut être prévu avec un   établissement médico-social dispensant des formations professionnelles ou un CFA, sous réserve   que ceux-ci disposent d'un plateau technique permettant la mise en œuvre des   référentiels de formation. | 
          
            | - Dès le début du parcours en LP, les dispositions nécessaires à la   continuité du projet de formation et d'insertion au sortir de l'Ulis devront   être envisagées et régulièrement abordées lors des réunions de l'équipe de suivi   de scolarisation. Les modalités d'insertion proposées par la MDPH doivent être   anticipées et préparées, en lien avec le référent d'insertion   professionnelle. | 
          
            | - L'élève handicapé en Ulis de LP dispose, comme tout élève, du livret   personnalisé de compétences (LPC) qui l'a accompagné durant sa scolarité. Quel   que soit l'objectif de scolarisation du jeune, le LPC constitue l'outil   privilégié de l'évaluation des compétences acquises par celui-ci et doit être   renseigné aussi longtemps que possible, y compris après la sortie du   collège. | 
          
            | - Enfin, les élèves d'Ulis sortant de LP sans avoir été en mesure d'accéder   à une qualification reconnue se voient délivrer une attestation des compétences   professionnelles acquises dans le cadre de la formation préparant à un CAP (un   modèle d'attestation de compétences est joint en annexe). | 
          
          
            | 5. L’Ulis, un pilotage ajusté aux besoins de scolarisation des élèves handicapés | 
          
            | Le pilotage des Ulis est académique et suivi par le conseiller technique   ASH du recteur. La carte des Ulis est arrêtée annuellement par le recteur sur   proposition des IA-DSDEN.   Elle est déterminée notamment en fonction des critères suivants : | 
          
            | - caractéristiques de la population scolaire concernée : nombre d'élèves   handicapés, répartition par âge et par bassin, etc. ; | 
          
            | - caractéristiques géographiques de l'académie : distances, densité des   établissements scolaires, zones d'enclavement, etc. ; | 
          
            | - carte des formations professionnelles, bassins de formation, en lien avec   les partenaires concernés et les collectivités territoriales ; | 
          
            | - ressources en matière d'accompagnement thérapeutique ou éducatif, tenant   compte notamment de l'organisation de l'offre de soins et des « Programmes   interdépartementaux d'accompagnement » (Priac). | 
          
            | L'objectif de cette carte est d'assurer un maillage territorial de   l'académie. Pour établir ses propositions, chaque IA-DSDEN s'appuie principalement sur les travaux du groupe technique départemental   composé de représentants des services déconcentrés de l'État, créé par l'article D. 312.10.13 du code de l'Action sociale et   des familles. La carte des Ulis est validée à l'échelon académique afin de   garantir sa cohérence et sa complémentarité avec l'offre médico-sociale et   l'offre de soins pilotées au sein des agences régionales de santé (ARS). Les   instances représentatives (conseils départementaux ou académiques de l'Éducation   nationale, comités techniques paritaires) sont consultées lors de la création de   l'Ulis. Les partenaires qui concourent à la formation et à l'insertion   professionnelle sont associés à cette cartographie. Les MDPH sont tenues   informées de l'évolution de la carte des Ulis. | 
          
            | Les IEN-ASH départementaux, les inspecteurs d'académie-inspecteurs   pédagogiques régionaux (IA-IPR),   notamment les IA-IPR-EVS, et les IEN-ET-EG, ont en charge l'évaluation régulière   des Ulis. Cette évaluation a pour objet de mesurer l'effectivité des projets   d'Ulis et leur impact sur la scolarité des élèves concernés. Elle s'appuie sur   des rapports d'activités rédigés sous l'autorité des chefs   d'établissement. | 
          
            | Les plans départementaux, académiques ou nationaux de formation continue   intègrent des actions destinées aux enseignants impliqués dans les Ulis. Ils   prévoient en outre des actions spécifiques destinées aux enseignants titulaires   du 2CA-SH ou du Capa-SH. Les enseignants titulaires du 2CA-SH ou du Capa-SH des   Ulis peuvent participer aux actions de formations pédagogiques du département,   organisées par l'équipe départementale de l'adaptation scolaire et de la   scolarisation des élèves handicapés (ASH) et aux animations pédagogiques mises   en place par les corps d'inspection disciplinaires : IEN-ET-EG et IA-IPR. | 
          
            | La présente circulaire abroge et remplace la circulaire n°2001-035 du 21 février 2001. | 
          
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                Pour le ministre de l'Éducation nationale, porte-parole du   Gouvernement,
                  et par délégation,Le directeur général de l'enseignement   scolaire,
                  Jean-Michel Blanquer
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            | Annexe  |