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Harcèlement et violences à l'école

Protéger les enfants

 

 
  Parents et enseignants ont le devoir de protéger les enfants et notamment, bien sûr, les plus fragiles d'entre eux.
  Cette page ne présente pas une étude systématique de la question des violences ou du harcèlement à l'école, mais simplement quelques réflexions ou quelques témoignages recueillis au hasard des listes d'échanges.
   
Untexte officiel : LOI n° 2022-299 du 2 mars 2022 visant à combattre le harcèlement scolaire 
NOR : MENX2133450L - https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2022/3/2/2022-299/jo/texte
JORF n°0052 du 3 mars 2022
Texte n° 5
 
Une situation de harcèlement à l'école - Echanges...
  Protéger les enfants... utilité d'une main courante...
  (Les témoignages reproduits ici sont repriss de la liste d'échanges de l'association HyperSupers - TDAH France)
Sophie

16-06-14

Ce midi, mon 2ème fils s'est fait tabasser, victime d'un jeu aberrant... Son bourreau (un cm2) s'est amusé à lui donner 100 coups de poing dans les épaules...
Appelée par la directrice, je suis allée le chercher et l'ai emmené aux urgences faire constater ses hématomes...
J'essaie de ne pas réagir à chaud et j'hesite à porter plainte....
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Emma

16-06-14
Pour l'exemple, moi, je déposerais plainte (mais contre l'école car l'auteur est mineur : le problème est le manque de surveillance ou la non réactivité des adultes présents) et j'enverrais une LRAR à l'école avec copie du certificat médical joint (ce que j'ai déjà fait lorsque mon fils a joué durant toute la récré au ping-pong avec un caillou....jusqu'à ce qu'arrive ce qui devait arriver...le caillou est arrivé sur son visage et a nécessité des points de suture).
Je demanderais également un RV avec le Directeur et peut-être adresserais-je au rectorat une copie ?

Stéphanie

16-06-14

Il ne faut absolument pas hesiter, et porter plainte ou au moins deposer une main courante. Ces situations sont monnaie courante maintenant et il me semble necessaire que cet enfant et ses parents prennent la mesure de ces actes, qui auraient pu avoir de graves conséquences.
Au delà par cette plainte vous signifiez votre soutien sans limite à votre fils et votre opposition a ce type de comportement. Cela est très important, que ce ne soit pas minimisé.
Comment les maitresses ne sont pas intervenues plus tôt ? parce que donner 100 coups de poing, ça prend un peu de temps non ?
Il existe également des sites pour la lutte contre le harcèlement... Tabasser un camarade en fait partie.
Ne laissez rien passer ... même si votre fils vous donne des explications foireuses ou je ne sais quoi  (parfois, ils minimisent aussi, du genre mais c'était un jeu... )

Nathalie

16-06-14

Oui n'hesitez pas!
je l'ai fait pour des insultes verbales envers ma fille et moi de la part d'une voisine hysterique...
Je suis curieuse egalement de savoir ce que va faire/dire l'ecole...
De tout coeur avec vous et votre schtroumpf :)

Caroline

16-06-14

À mon humble avis il faut porter plainte pour que le bourreau comprenne l'importance de l acte qu'il a commis, et que ses parents soient responsabilisés.
Quant à votre enfant il se sentira sécurisé et protégé par ses parents.

Christine

16-06-14
Porter plainte est un acte civil important.
Pour la victime c'est lui dire ce n'est pas normal ! Et je n'approuve pas et je demande a la loi de s'appliquer pour te defendre.
Pour le bourreau c'est l'arrêter, c'est lui dire non ça tu n'as pas le droit ! Et je t'arrête de suite te permettant ainsi de mesurer tes actes et t'empêcher de continuer.
Pour ses parents c'est les informer que leur enfant a fait un acte hors des clous et répréhensible.
Donc aucune hésitation vous rendez service à tous ! 
Liens
Voici le lien du site de l'association qui oeuvre en matière de prévention et d'aide aux victimes de violences scolaires et de jeux dangereux : www.violencescolaire.fr
Et le lien officiel du Ministère de l'Education nationale :
http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/
Maya

16-06-14

Des parents qui protègent dès qu'ils savent, c'est ce qu'il y a de plus rassurant pour un enfant.
Bon courage Sophie, vous serez soulagée une fois la procédure enclenchée.
J'ajouterais :
Si vous décidez de ne PAS porter plainte, quel serait le message à votre enfant, le message à l'agresseur et le message aux autres enfants ?
Je vous laisse vous projeter dans les deux éventualités et imaginer le ressenti de votre fils dans les deux cas, maintenant, dans les années qui viennent et pour.... toujours, à chaque fois qu'il pensera à ce qu'il a subi.
Une maman qui protège ou une maman qui laisse faire ?

Sophie

17-06-14
Merci de tous ces retours rapides...
En effet, nous avons décidé avec mon époux de porter plainte. Mon fils a peur de représailles. 
Le père de l'enfant qui a tabassé mon fils a appelé pour s'excuser... Parlant de versions d'enfants... Je ne me suis même pas énervée. Je lui ai simplement signifié que je ferai ce que je trouve juste, qu'il ne s'agit pas d'une bagarre entre gamins, mais d'un qui frappe et un qui reçoit... 

Ma voisine, éducatrice spécialisée, me dit que 8 enfants sur 10 qui passent devant gendarmes/procureur... ne recommencent jamais.
Merci à tous
Sophie

Maya

17-06-14
Pour les mains courantes :
"Le dépôt sur main courante est une simple déclaration d'un particulier.
C'est un moyen pratique pour dater des événements d'une certaine gravité mais qui ne sont pas à eux seuls caractéristiques de la commission d'une infraction .
Ainsi, par exemple, un tel dépôt peut être opportun en cas de départ du conjoint du domicile, non présentation de l'enfant conformément aux règles fixées dans une décision de justice, bruits de voisinage.
Cette formalité accomplie permet de garder la trace officielle de certains faits ou déclarations, qui pourra s'avérer utile ultérieurement.
Extrait de : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F11182.xhtml
Différences avec une plainte
À la différence de la personne qui dépose une plainte, celle qui dépose une main courante n'entend pas faire poursuivre en justice l'auteur des faits.
Mais si la police ou la gendarmerie estime que ces faits constituent une infraction, ils pourront déclencher eux-mêmes une action judiciaire, que la victime ait ou non voulu porter plainte."
Pour moi, dans le cas de ces enfants, une main courante n'aura aucun effet. Ni pour la victime, ni pour l'agresseur, ni pour les enfants "spectateurs".
Et il me semble que 100 coups de poing, cela constitue une agression caractérisée, et donc une infraction.
Sophie

17-06-14

Merci Maya, d'avoir éclairci. Dans notre cas, c'était effectivement une main courante (pour faire constater les traces d'étranglement et pouvoir agir ultérieurement) et non une plainte que nous avions déposée.

Sophie

19-06-14

La main courante a été déposée et l'agresseur a été convoqué avec ses parents à la gendarmerie. 
Il s'avère que l'agresseur harcelait mon fils depuis plusieurs mois 2/3 jours par semaine...

Le soir j'ai reçu un appel de son papa. Il m'a remerciée, il n'imaginait pas son fils comme ça... Son fils a tout dit aux gendarmes : brimades qu'il faisait régulièrement à mon fils...
Le papa a même demandé aux gendarmes de lui faire un peu peur pour marquer les esprits... Et il a pris RDV avec son fils chez un psychologue.
Comme je lui disais, on peut se planter avec un gamin (son grand est au collège avec mon grand et c'est un nounours)... Moi je n'ai pas vu le mien et tous ses SOS qu'il me lançait régulièrement... Il en était venu à oublier des mots quand il écrivait...

Je lui disais que mon acte était symbolique, mais que mon fils avait besoin d'un soutien indéfectible...
Bref, tout n'est pas noir ou blanc...
Merci à tous encore

Maya

19-06-14

Merci Sophie d'avoir eu le courage de poser cet acte qui aide tout le monde à sortir du gouffre.
C'est une histoire exemplaire.

Christine

19-06-14

Vous voyez porter plainte c'est vraiment rendre service a tous,
l'agressé, l'agresseur et ses parents.
Il ne faut pas croire ! 

Documents de l'Education nationale
Un site d'écoute du Ministère - Une plate-forme de signalement
  Le N° du ministère : 3020 à partir du 1er novembre 2015.
Le 30 20 est un numéro vert en cas de harcèlement à l’école. Au téléphone, des psychologues et professionnels de l’éducation procurent des conseils aux victimes, parents ou témoins d’une situation. La plateforme est ouverte du lundi au vendredi, de 9h à 20h, et le samedi de 9h à 18h (sauf les jours fériés).
  Si le harcèlement a lieu sur internet :
N° VERT « NET ÉCOUTE » : 0800 200 000
Gratuit, anonyme, confidentiel et ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h
Un site Eduscol sur le harcèlement entre élèves
  Le harcèlement entre élèves | éduscol | Ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports - Direction générale de l'enseignement scolaire (education.fr)
Guides contre le harcèlement
  Que faire pour agir contre le harcèlement dans mon collège ou dans mon lycée ?
  Un guide à destination des personnels du second degré
  2016_Campagne-Non-au-harcèlement_Guide-2nd-degré-que-faire-pour-agir-contre-le-harcèlement-.pdf (education.gouv.fr)
  Des lecteurs nous signalent un guide qui peut être utile aux personnes atteintes d'autisme qui utilisent internet
  Troubles du spectre autistique : guide de sécurité en ligne
Enseignement privé confessionnel et harcèlement
  Voir par exemple : le harcèlement en question
 « Je me faisais traiter de grosse vache sans arrêt ! On me disait : Pourquoi tu existes ? Quand on est moche comme toi on n’a pas le droit à la parole. A la cantine, c’était l’enfer... J’en suis arrivée à penser : pourquoi continuer à exister si c’est pour me faire insulter tous les jours. J’ai eu l’idée d’en finir, mais j’ai réalisé que je comptais pour ma famille. » La maman, de son côté, a déploré le manque de réactivité de l’établissement qui n'a jamais reconnu la situation de harcèlement.
 
Echanges
Valérie

16-01-11

Je pense qu’un politique d’inclusion ne peut pas se faire sans une politique de tolérance zéro face aux incivilités ou harcèlement. Mais que la tolérance zéro ne passe pas forcément que par des sanctions, cela peut se mener aussi par un pointage systématique de ce qui a été fait, une explication et des pistes pour ne plus recommencer.  

J’ai toujours été sidérée par la frilosité de l’institution face à des actes de moquerie dans des écoles/collèges/lycée. Comme si dire « c’est mal, on ne doit pas faire ça » était impossible. Ma fille était régulièrement harcelée par des gamins de son âge, en primaire, qui, connaissant sa peur de la sonnerie de l’alarme incendie, entretenaient cette phobie en lui disant ce mot, pour la faire partir en courant et en hurlant. On m’a de nombreuses fois sollicitée là-dessus, il s’agissait de faire perdre ce comportement à ma fille, ce que je veux bien comprendre, c’est déstabilisant pour tout le monde. Pas une seule fois, avant que je ne l’aborde, il n’a été questions d’interdire à ces gamins de titiller ma fille avec ça, voire de les punir si l’un d’eux était pris à faire ça, et encore moins de leur dire pourquoi il était cruel de le faire...
C’aurait été mon premier réflexe, que ce soit en tant que pion, AVS, EVS, prof, instit, parent,  et que ce soit pour un enfant avec handicap ou pour un enfant ordinaire.
 

Mise à jour : 15/07/14


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